Nous discutons la pertinence du concept d’âge axial chez Eisenstadt appliqué à la Grèce ancienne. Selon Eisenstadt, la Grèce, malgré ses philosophes, était restée trop peu idéaliste pour entrer pleinement dans l’âge axial. Rappelant le diffusionnisme de Hocart et le structuralisme de Lévi-Strauss, nous montrons que les influences orientales, tant à l’époque hellénistique que dès l’adaptation de l’écriture phénicienne, ont toujours été subordonnées par les Grecs à leurs traditions propres.
Mots-clés : Anthropologie,Klassik,Axiales Zeitalter,Eisenstadt,Hocart,Judaismus,griechische Philosophie,alphabetisches Schreiben,Clearchus von Soli,Epicurus,Anthropology,Classics,Axial Age,Eisenstadt,Hocart,judaism,Greek philosophy,alphabetic writing,Clearchus of Soli,Epicurus,Anthropologie,études anciennes,âge axial,Eisenstadt,Hocart,judaïsme,philosophie grecque,écriture alphabétique,Cléarque de Soles,Épicure,[SHS]Humanities and Social Sciences