Le retour sur les héritages coloniaux et les autres formes de domination rendent nécessaires l’approche critique des positions d’autorité fondant le discours scientifique. Quelles seraient les conditions de possibilité d’un savoir faisant droit à des formes alternatives de connaissance du monde et de discours à son sujet ? Toute approche n’apporte-t-elle pas ses biais dans le projet d’un savoir universel ? La réflexion repose sur une enquête ethnographique (Wallis) et le débat actuel sur la restitution, par les anciens pays coloniaux, des collections muséales africaines.